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11 novembre 2014 2 11 /11 /novembre /2014 16:34

 

 

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Finalement nous nous sommes retrouvés  un centaine  sur les rives du lac Majeur en ce 9 Novembre .

 

Tous ne se connaissaient pas encore, mais chacun trouva matière à réfléchir, échanger et finalement, puisque tous sont entrepreneurs, à décider des engagements à venir.

 

Bien sûr, furent particulièrement écoutées les interventions des deux orateurs allemands ( Kurt Kistenpfennig , et Karl Reiff) , soutiens de l’AfD, lesquels soulignèrent les effets pervers de l’euro sur l’idée européenne et la menace qu’il constitue sur l’amitié des peuples laborieusement construite après deux siècles de conflits dont nous commémorons  ces jours l’un des plus sanglants  et des plus absurdes.

 

«  Comment, nous Allemands, pouvons-nous accepter que des Grecs accueillent Mme Merkel avec des croix gammées, ou encore que  la France ,notre principal ami et partenaire en Europe, doive soumettre à Mr Schaüble son budget et ressusciter  de douloureux  et blessant souvenirs ? Je le dis sans détour : nous Allemands  d’ajourd' hui et demain, ne pouvons tolérer que notre gouvernement entretienne les germes d’un anti germanisme encore latent alors que les leçons de notre Histoire et l’intérêt de ce continent nous donnent le devoir de respecter méticuleusement nos voisins et amis ! » ( Kurt Kistenpfennig)

Ou encore… « il n’ y aura de victoire de l’idée européenne que si nous, Allemands, comprenons que la prospérité de chacun des pays de l’UE , suivant son propre chemin, pourra être mise à son crédit » ( Karl Reiff)

 

Que dire de plus, de mieux,  quand de ce côté-ci du Rhin, se manifeste tant d’aveuglement servile ?

 

Et cette Europe, ne peut se construire sur l’illusoire, le faux fuyant, la démission des nations comme le rappela avec force notre ami italien, Sergio Zorniotti de la LN, applaudi à tout rompre

«  Nous , Italiens, qui  mettons encore tant d’énergie et parfois de découragement   à construire depuis 150 ans la grande nation latine rêvée par Cavour et Garibaldi, comment pourrions-nous nous laisser berner par l’idée d’une Europe fédérale ? Comment nous Italiens du Nord qui avons encore tant de mal à comprendre nos concitoyens du Sud, pourrions-nous imaginer une unité de Stockholm  à La Valette ? C’est une escroquerie, chers amis ! Nous aurions  dû comprendre avant vous, nous aurions dû  vous prévenir, nous qui avons depuis des décennies des gouvernements inutiles, déficitaires, et corrompus à Rome, que Bruxelles serait une erreur de la nature ! »

 

Qu’ajouter quand de ce côté-ci des Alpes on se fourvoie dans les directives inutiles, réglementations absurdes, gaspillages scandaleux, et  le laxisme international  imposés par Bruxelles ?

 

Mais l’essentiel vint des tables rondes organisées sur le thème de notre engagement.

 

Comment , nous entrepreneurs patriotes pouvons-nous agir pour contribuer au changement que nous appelons de nos vœux ?

 

Trois orientations de base furent retenues :

 

1)       Partout, dans nos branches professionnelles, nous devons individuellement convaincre et rallier de nouvelles énergies. A 300 l'an prochain , notre influence y deviendra très sensible. 

2)       Partout dans nos entreprises, nous devons inciter à la préférence nationale ou européenne , à la réciprocité dans les achats et les investissements

3)       Partout nous devons entrainer à la prise de responsabilité des collaborateurs sans lesquels le redressement de nos économies restera un vœu pieux : ce sera pour les Français la participation, pour les Allemands l’approfondissement de la cogestion, pour les Italiens le soutien à l’entrepreneuriat

 

Deux choix politiques firent l’unanimité :

 

1)       Engagement concret dans les élections pour des programmes de croissance  nationale dans le respect de l’environnement  ( sanction des produits/services voyous) et de gestion responsable des dépenses publiques ( responsabilité des comportements individuels et collectifs)

 

2)       Soutien  exigeant à des candidats uniquement issus des secteurs privés, pouvant démontrer des performances concrètes au service de leur entreprise ou de leur pays, afin de renouveler un personnel de notables politiques issu de  secteurs protégés et largement décalé des réalités.

 

Pour France Rebelle ,la situation du pays étant ce qu’elle est, le temps des engagements pourrait venir de manière prématurée…préparons-nous donc méthodiquement, avec modestie mais ambition de servir.

 

Continuons de faire grossir nos rangs sans tomber dans le narcissisme de partis égocentrés trop enclins à faire état de troupes fantômes. Là, comme dans nos engagements, continuons notre chemin avec pour règle « Nation et professionnalisme. »

 

Merci à tous ceux qui distrairent de leur temps, à tous ceux qui animèrent les échanges, et tout particulièrement à nos amis italiens et Sergio qui nous firent découvrir, sous la pluie ou le soleil, une des innombrables merveilles de leur pays.

 

Roger Franchino

 

 

 

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30 septembre 2014 2 30 /09 /septembre /2014 13:42

 

 

Par ces temps troublés où un monde en crise et  rétréci s’inquiète et se radicalise, les entrepreneurs, parce qu’ ils ont dans le sang le désir créateur de Galilée, l’esprit conquérant de Cristophe Collomb, la rationnalité de Pascal, les qualités visionnaires de Kant, peuvent aider à retrouver des points de repère.

 

En Europe naturellement où nos sociétés ne se remettent ni de la crise, ni de la perte d’identité au profit de technocraties supranationales, ni de la confusion des esprits née à la fin des années 60 en France, Italie , Allemagne , il faut changer le cours de l’Histoire avant qu’elle ne se venge sur nous, nos enfants ou nos petits enfants de nos faiblesses.

 

Le monde entier change, et même l’Eglise catholique commence à se remettre en route.

 

Alors nous devons contribuer, parce que notre responsabilité est particulière , au renouveau des esprits en nous appuyant sur notre expérience concrète du monde qui est différente de celle du bavardage politicien,  sur notre attachement à nos cultures qui nous ont permis de faire de l’Europe un ensemble de génie , riche de la créativité italienne, de la conceptualisation française, de la rigueur allemande.

 

C’est parce que nous partageons avec vous, amis de France Rebelle, cette vision et parce que nous savons que ce sont les solidarités concrètes et l’action résolue qui font avancer le monde, que nous sommes heureux de vous accueillir le 9 Novembre à Baveno sur le splendide Lac Majeur, pour des échanges que nous anticipons passionnants.

 

A bientôt

 

Sergio Zorniotti

Sécrétaire provincial

LN  

 

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25 septembre 2014 4 25 /09 /septembre /2014 13:44

Un otage français odieusement décapité par des fanatiques, un gouvernement qui enchaine rodomontades et paroles creuses , voilà qui doit alerter les Français sur le cours dramatique  que prennent les choses.

 

Evidemment, la montée de l’islamisme extrême fait courir un danger à l’Occident  et à la démocratie

 

Naturellement,  la France ne saurait rester indifférente  à cette menace grandissante qui se répand.

 

Encore faut-il analyser les causes de cette gangrène, car sans diagnostic sérieux , il serait vain d’espérer une solution durable.

 

L’analyse produite ici fin aout 2013 intitulée «  Syrie : l’Occident irrationnel, la France boute feu » reste  à cet égard valide.

 

En tout premier, qui peut nier que la montée du terrorisme arabe, puis islamique se nourrit du conflit israélo  arabe, vieux de 66 ans ?

Qui ne voit que dans ce conflit, les outrances israéliennes ont nourri la haine des Etats Unis dont les Présidents sont trop dépendants d’une diaspora juive extrémiste ?

 

Sans paix au Moyen Orient, c’est-à-dire sans changement d’attitude des USA, la haine toujours plus radicale de l’Occident ne cessera de prospérer et de se radicaliser.

 

C’est là la première faute de la France sarkozienne ou socialiste qui s'est  soumise à un atlantisme borné, en penchant pour les faucons d’Israël et  tournant le dos à la politique  équilibrée de la France gaullienne.

 

En second, qui ne voit que des objectifs confus  de démocratisation imposée de l étranger, ou des intérêts inavouables, poursuivis en Afghanistan, Irak, Lybie, Syrie et même en Egypte ou Turquie conduisent à la prise de pouvoir des islamistes.

 

Les guerres d’Irak en destituant Saddam Hussein se sont soldées par un méga fiasco politique et militaire, laissant place au chaos et aux barbus.

En suspectant pour la bonne cause pétrolière américaine des armes de destruction massive et en abattant le régime de Saddam, l’Occident a détruit un régime sunnite laïc pour installer un régime chiite allié de l’Iran religieux !

Depuis, l’Irak n’existe plus de fait en tant qu’Etat, partagé qu'il est entre factions confessionnelles au service d’intérêts étrangers.

Résultat, l’armée officielle pourtant surarmée par les USA a détalé devant 30 000 fanatiques du califat commandés par des ex cadres militaires sunnites du régime  Saddam, et la démocratie précaire en place à Bagdad ne survit que perfusée par les  Américains.

 

Même désastre en Lybie ou l’on a troqué Kadhafi contre le désordre et les islamistes qui se sont répandus avec armes et bagages au Mali où la France a dû intervenir précipitamment pour empêcher la création d’un  « califat » à Bamako !

Les mêmes errements auraient produit les mêmes effets en Syrie si le soutien résolu de Poutine en aout 2013  à son allié  n’avait  sauvé Assad, seul rempart sérieux contre les djihadistes.

 

Dans tous ces cas, l’incompréhension des Américains fort peu au fait des cultures , de l’histoire, et de la géographie locales, le suivisme des Européens et notamment d’une France otanisée,  les élucubrations de quelques gourous de salon comme BHL,et des stratégies militaires plus inspirées des jeux video que des constantes de l’art de la guerre ont conduit à la déroute.

 

Dans tous les cas , l’Occident arrogant s’est autorisé à intervenir dans les affaires intérieures d’Etats souverains au nom de bons sentiments qui n’y ont qu’une valeur relative , déstabilisant des régimes certes peu démocratiques mais fiables et finalement peu menaçants pour la paix du monde.

 

Un interventionnisme d’autant plus suspect que les démocraties sont l’exception dans notre monde et que nous n’avons pas vocation à nous substituer aux évolutions que seuls les peuples doivent décider.


Reste la question de l’attitude de la France dans cet environnement  tel qu’il se dessine et compte tenu de ce que notre pays est en mesure d'assumer aujourd’hui.

 

La France est un pays malade qui, depuis 40 ans, s’enfonce dans le renoncement.

 

Notre économie est exsangue, l’Etat est en faillite, les Français s’appauvrissent un  peu plus chaque jour, la société est malade du recul de la Nation.

 

Nos armées sont depuis 10 ans  à la diète  pour financer des programmes « sociaux » ou pour satisfaire les lobbys idéologiques de la gauche, comme l’Education Nationale, profitant du fait que la Grande Muette ne peut descendre dans la rue comme il est de coutume chez les profs et autres corporatismes.

 

Nous n’avons plus qu’un porte avion pour défendre nos  possessions outre-mer contre deux voici vingt ans, plus d’avions de transport pour  nos troupes, nos soldats se déplacent dans des vehicules blindés  rafistolés depuis  50 ans,  nous  avons moins de la moitié des avions de combats de la Syrie, nous avons réduit de moitié  notre équipement en chars de combat. 

 

Mais nos gouvernements continuent de pérorer  comme si nous étions encore une grande puissance universelle, à intervenir dans tous  les enjeux du monde, à parader  en Géorgie, en  Ukraine, au Moyen Orient et en Afrique,  alors qu’en réalité ils sont contraints de prendre leurs ordres à l’Otan ou de faire amende honorable à Berlin !

 

Que faire alors ?

 

Rétablir évidemment l’économie française sans quoi  il n’est pas de puissance politique et militaire : cela impose la révision fondamentale de notre position dans la zone euro, et  une remise à plat des dépenses de l’Etat avec des priorités revues profondément.

 

La Défense est une fonction régalienne, la garantie de nos libertés et de notre sécurité. Les lobbies de l’Education Nationale, et de Bercy doivent être muselés et nos moyens militaires sensiblement renforcés.

 

Rétablir une politique étrangère lisible pour être comprise du monde entier, crédible pour être crainte.

 

La France est dans l’Europe mais pas dans une zone germanique . La France est l’alliée des USA mais aussi de la Russie sans laquelle il n’y a pas de paix durable possible sur notre continent.

Elle est amie d’Israël, mais pas des faucons qui dirigent ce pays, et soutient les légitimes revendications des Palestiniens.

 

Au-delà de l’Europe , la France par sa géographie et par son Histoire a des  intérêts particuliers en Afrique, continent en devenir, terre d’opportunités mais aussi de menaces.

Il convient donc qu’elle continue d’y jouer un rôle de premier plan par sa diplomatie,  ses investissements,  sa langue, et par sa présence militaire discrète mais disponible contre toutes les tentatives de déstabilisation.

 

En conséquence sa crédibilité commande qu’ elle ne se disperse pas sur d’autres terrains que ceux-ci, et aussi qu’elle agisse plus qu’elle ne fanfaronne.

 

Dans la crise actuelle, elle serait inspirée de s’abstenir de gesticulations symboliques en Irak et de concentrer ses maigres moyens pour en finir résolument avec les djihadistes menaçants à nos portes( Lybie , Mali, Centre Afrique).

 

Sur le territoire national même, puisque les menaces se font précises, elle serait plus forte si elle sortait des accords de Schengen pour contrôler ses frontières, si elle laissait partir les candidats au djihad et leur interdisait le retour, si elle recréait un service national court , civil ou non, pour sceller la cohésion nationale, et si elle rétablissait en France la même peine de mort pour acte de terrorisme  que celle que  ses avions appliquent  sans état d’âme en Irak.  

 

Bref, la France doit abandonner l' illusionnisme et se donner les moyens de la cohérence sans quoi nous aurons à payer cher, comme si souvent dans notre Histoire, le prix de la forfanterie.

 

 

Roger Franchino

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27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 09:43

Tandis que l’Ebola saigne une part de l’Afrique, qu’en Orient l’obscurantisme  assassine librement , qu’aux portes de l’Europe l’empire russe tente de renaitre face aux appétits de l’Occident,  et que la France continue son interminable effondrement, ceux qui gouvernent ce qu’il reste de notre République jouent le psychodrame d’une révolution de parti.

 

Les uns argumentent tardivement que la soumission  à l’euro et l’austérité épuisent le pays aussi surement que les saignées des médecins de Molière tuaient les patients, et sont sitôt excommuniés par les croyants  du Saint Empire germanique  qui fait porter la croix des pêchés de l’euro aux peuples .

 

La guerre de religion couve dans chaque parti auto proclamé de gouvernement, qu’il soit  de gauche ou de droite, tant il apparait sans équivoque que les politiques suivies depuis 15 ans  par les uns et les autres n’ont connu qu’échecs cuisants.

 

Englués dans le mensonge par crainte de paraitre hérétiques pour les plus clairvoyants, ou convaincus par incompétence de la liturgie officielle, nos politiciens en sont réduits à faire mine qu’un Macron qui n’a jamais vu d’usine sera plus efficace qu’un Montebourg qui en a trop vu sans rien faire.

 

Est-ce que ce monde est sérieux s’interrogeait le taureau d’une chanson  jeté au fond d’une arène par  des matadors assassins et protégés ?

 

Depuis 40 ans le pays vit un délitement moral général qui a généré une société dépressive et un monde politique consanguin, issu des mêmes bancs, coopté par les mêmes sectes,  protégé par les mêmes charges,  qui ne peut se valoir d’aucun fait  remarquable sur les champs de bataille modernes que sont les marchés et les entreprises.

 

Il font Sciences Po et l’ENA pour maitriser les sophismes et pénétrer la secte, filent à l’Inspection des Finances pour soigner leur carnet d’adresse, monnaient ce dernier comme potiches non opérationnelles dans un groupe privé pour s’enrichir à bon compte , avant de revenir plein d’incompétence et d’arrogance sévir dans quelque  parti de l’alternance programmée ou dans quelque ministère  pour servir leur carrière et non la France.

 

Les tribulations socialistes, devenus syndicat des profs et des fonctionnaires, comme celles de l’UMP , devenu syndicat de la bourgeoisie mondialiste, ne sont que la conséquence du délitement moral , de l’incompétence  entrepreneuriale, et du renoncement à la France de leurs cadres.

 

Evidemment qu’il faut s’absoudre de l’euro qui ne sied qu’à l’Allemagne, et évidemment qu’il faut réduire les gaspillages de la dépense publique !

 

Mais cela ne suffira pas au rétablissement de la France si l’entreprise ne s’accompagne pas du retour au culte de l’effort et du travail, de la compétence dans l’action et ses résultats plutôt que dans le verbiage, de la  responsabilité et des sanctions  positives ou négatives auxquelles personne ne saurait se soustraire.

 

Le PS et l’UMP dont les appareils sont minés par la consanguinité et condamnés  par le pays , ne peuvent, bien sûr, aspirer à cette tâche.

 

Restent les patriotes, mais à quelle condition ?

 

A condition d’abord de rassembler tous ceux qui croient en la France  et en l’effort individuel.

 

Ceux-ci peuvent être proches de Montebourg ou de Le Pen, qu’importe,  puisque la tâche demandera tous les concours !

 

Le FN est en position incontestablement, tant il a su prospérer sur la persistance de la crise, le rejet d’une immigration incontrôlée, la prise de conscience de la nature profonde de l’Europe allemande, et l’attachement à la France. Saura-t-il cependant se défaire à temps des résurgences de son passé sulfureux ?

 

Cela aurait pu aussi être le cas d’un mouvement gaulliste s’il avait su se démarquer plus clairement du programme du FN en donnant à la participation toute la place que De Gaulle avait pressentie, développer une stratégie de conquête sérieuse, et tirer les conclusions honnêtes de ses échecs électoraux   dans des contextes pourtant de plus en plus porteurs.

 

Rien n’a été fait puisque les appareils partisans préfèrent, contre l’évidence, incriminer le système  ou la loi électorale, à la façon de l’équipage d’ une course en mer qui s’en prendrait à la météo plutôt qu’à ses  erreurs de manœuvre.

 

L’intérêt du pays qui s’enfonce commande de préparer des femmes et des hommes d’expérience professionnelle incontestable, habités d’un charisme naturel , qui ne puissent être perçus comme des Bayrou du gaullisme, ou des gamins de préaux menus et tendres comme le beurre normand.

 

Les échéances qui, inéluctablement, se présenteront plus tôt que programmé ne pourront être assumées par des marie louises en culottes courtes qui se rêvent maréchaux, ni par des grognards du doigt sur la couture.

 

Le sauvetage du pays c’est bientôt, et commence maintenant  par le remaniement moral de ceux qui prétendent l’entreprendre.

 

France Rebelle s’y emploiera en sa modeste mais résolue mesure là où se trouveront les sincères volontés.

 

Roger Franchino

 


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26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 17:11

Après l’avertissement des municipales, les Français ont adressé une lettre de mise à pied ferme et sans ambiguïté à la gauche décadente et aux eurobabas de droite et du centre. 

 

Ces Français veulent le retour de l’ambition nationale , des valeurs de la France éternelle, et de la croissance sans lesquelles la Nation  dépérit, se divise, et s’enfonce lourdement.

 

Ces patriotes, de l’extrême droite  à l’extrême gauche, les gaullistes les connaissent bien....  car ils sont de  leur sang  ces femmes et ces hommes  modestes des milieux populaires qui portent en toutes circonstances  en leur sein le pays et qui sont les premiers à souffrir dans leur chair lorsque qu’il est en danger.

Ces femmes et ces hommes nous les reconnaissons, employés, ouvriers, cadres moyens, paysans, commerçants, artisans  de tous âges  auprès desquels la Nation a trouvé son salut hier aux heures les plus sombres,  et qui  répondent présents à l’appel  aujourd’hui pour relever le gant  de l’espoir dans le désarroi d’un pays  trahi par ses élites.

 

C’est bien ce peuple-là qui a crié sa colère hier, descendant de celui qui refusa la botte autrefois, ou encore de celui qui sauva la République en 1958 et en 1968, et dont fut détournée l’opposition  en 2005 à une Europe de l’illusion et du pillage.

 

Il doit être respecté , n’en déplaise aux  tenants du bamboulisme soixante-huitard ou de la soumission à l’étranger et  aux marchés .

 

La socialisme après avoir cocufié sans vergogne ses propres électeurs, et tout cédé au gauchisme libertaire qui usurpe l’écologie, n’ a eu de cesse que de brader ce qu’il restait de souveraineté à l’Europe allemande, de miner les fondements de la société par ses balivernes idéologiques et le laxisme de sa Justice, en attendant de mettre en péril la défense de la Nation pour pouvoir satisfaire encore les revendications indécentes de sa clientèle aussi corporatiste qu’inefficace qui tient nos écoles.

 

La droite et le centre , après avoir tout cédé à Mme Merkel  et trahi la volonté des Français en 2005,  après avoir entrainé le pays dans la spirale de l’austérité sans autre horizon que les règles collaborationnistes  de Francfort , après avoir renoncé à réformer un Etat boursouflé et à lui donner les moyens d’une véritable ambition pour ses fonctions régaliennes, méprisent les Français au point de croire qu’ils ont oublié le gâchis de l’ère Sarkozy.

 

Partout en Europe, à l’exception bien sûr de l’Allemagne qui ne saurait se lever contre ses propres intérêts, des peuples grondent contre une construction au service d’une seule nation arrogante.

 

En France, ce peuple gaulliste s’est majoritairement prononcé , faute de mieux et c’est triste, par le soutien à l’extrême droite.

Une extrême droite qui a su limer ses errements passés  tout en affrontant avec courage  une pensée unique réellement fascisante   puisqu’elle a banni des années durant tout débat autre que les simulacres PS- Ump  et mis en  laisse les médias  devenus   « chiens de garde » du système.

Que le PS, le Centre et l’Ump évoquent aujourd’hui  des fantômes aux chemises noires n’en est que plus bouffon !

 

Mais il est douloureux  au gaullisme , pour qui la Nation ne saurait se concevoir sans le rassemblement de tous, l’audace et le progrès pour chacun, de constater que nul, malgré le dévouement des sans grades, n’a su reprendre le flambeau avec suffisamment d’intelligence et d'efficacité pour lui redonner sa place à la tête de ce peuple ci.

Il faudra, car il y va de l’intérêt supérieur de la France, que ceux qui sincèrement s’en inspirent, se donnent le temps de la réflexion et des bilans car l’Histoire, qui se répète dans la médiocrité de résultats éloignés des ambitions annoncées,  ne repassera pas indéfiniment les plats et ne se satisfera pas du syndrome de la courbe du chômage auquel se rallient trop aisément les appareils partisans.

L’enjeu est grand, car déjà la victoire européenne de l’extrême droite apparait comme une aubaine à tous ceux qui tenteront de rejouer le 21 avril 2002 pour échapper à une légitime sanction  et organiser leurs petits intérêts, ou pour préparer le retour de Louis XVIII  dans les fourgons de la sarkozie.

 

Le paradoxe  de ces élections est bien là : une part de la  France se redécouvre enfin gaulliste mais sans gaullisme ! Pourquoi ? Oui, pourquoi ?

 

 

Roger Franchino

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3 avril 2014 4 03 /04 /avril /2014 01:44

« Moi Président … »  au soir des municipales a donc pris acte que « Eux, Français… » en avaient ras le bonnet  de la normalité du Président scooter, et du gouvernement d’ euro-gaucho- incompétents  plus intéressé par le torpillage sociétal, les théories du genre, le recyclage sans fin des délinquants récidivistes, que par le redressement du pays  et le recul du chômage dont la croissance  s’obstine à  narguer la logique de l’énarchie rose.

 

Le premier parti de France , n’en déplaise à Mr Copé, n’a pas été l’UMP qui est un vote par défaut comme le fut celui de «  Moi président… » face à Sarkozy , mais celui de l’abstention , c’est-à-dire de tous ceux qui jugent que  deux babouins  ne sauraient se différencier  au motif qu’ils  perchent sur des arbres distincts si leurs pratiques et leurs grimaces sont identiques. Du coup, le FN a creusé son sillon assuré que ses propos blessent de moins en moins d’oreilles, et que le « front républicain » est perçu comme le syndicat des  intérêts du  « front du renoncement ».

 

Tiré brutalement de sa torpeur galante  par ces évènements prévisibles sauf par les courtisans, « Moi président… » s’est résolu à se  séparer  de l’ombre de Premier Ministre dont il s’était affublé probablement  au nom  de l’égalité des chances  et à le remplacer par son shérif beau parleur de café du commerce mais fort peu défourailleur face aux daltons qui pullulent.

 

Sitôt nommé le nouveau Premier Ministre, porté par les sondages dont on apercevra très bientôt  la volatilité, s’est constitué une équipe de « combat »  dont on verra, dans quelques semaines,  la solidité lors des élections européennes.

 

Qu’en retenir ?

 

D’abord Moscovici est parti comme l’avait prévu France Rebelle le 30 Octobre dernier.

 

Mr Sapin hérite des Finances et du Budget, promotion  tout à fait naturelle compte tenu des résultats obtenus comme Ministre du Travail et de   la courbe du chômage !

A moins que ce ne soient ses performances déjà comme Ministre de l’Economie et Finance de 1992 à 1993, période pendant laquelle pour garder le Franc accroché au Deutschemark , il  a  importé en France la très dure récession allemande de 1993 consécutive à la réunification  !Toute l’industrie s’en souvient mais pas  Mr Valls !

 

Pour la réforme de l’Etat et la fonction publique , on a fait appel à cette bonne Mme Lebranchu qui devrait logiquement être en charge de trouver une bonne part des 50 milliards € d’économies promis à Bruxelles, mais dont on a vu avec quel empressement elle a  supprimé  le modeste jour de carence pour les fonctionnaires sans trop se préoccuper de  « l’égalité sociale » avec les salariés du privé. Dans la même logique les profs de l’Education Nationale, base électorale de la gauche, ne risquent guère avec Mr Hamon qu’il leur soit demandé des comptes sur les performances désastreuses de leur institution.

En somme, après la claque des municipales , « Moi président… » sanctuarise sa base électorale corporatiste, espérant arrêter l’hémorragie pour les européennes d’autant que  les Verts, qui ne sont plus dans le fruit , peuvent représenter une menace à l’extérieur .

 

Fabius ministre maintenu  des Affaires Etrangères, récupérant peut être le Commerce Extérieur en plus, va sans doute à l’avenir  y repenser à deux fois  avant d' annuler la livraison de navires Mistral à la Russie !

 

Pour amuser l’étranger à défaut de distraire les Français , Ségolène Royal est  aussi de la partie si l’on peut dire , puisque qu’elle retrouve son ex et père de leurs enfants…le gouvernement socialiste devient une affaire de famille comme le FN, mais une sorte de famille reconstituée comme c’est la mode au PS ! Des journalistes espiègles  surprendront , qui sait, Ségolène adressant au président « normal » un «  François, tu dis des conne… » ou même « un petit tour en scooter ,ce  soir ?  »,  en attendant en 2017  « t’es  trop nul !  laisse-moi faire ! »…  Pauvre France, sous tes oripeaux de république bananière !

 

Enfin  pour amuser les truands car le PS ne néglige rien, le nec plus ultra c’est Mme Taubira  reconduite à la Justice en dépit de ses troubles de mémoire récents ou plus anciens pour conduire la réforme pénale qui videra les prisons et remplira les rues de coupe jarrets.

 

Au total , ce gouvernement, visiblement  bidouillé, bricolé comme dans les combinaisons italiennes ou de la IV ème République, représente d’abord les intérêts d’un certain électorat dont les aspirations sont en contradiction avec les injonctions de Bruxelles et les contraintes d’un redressement longtemps compromis.

 

C’est donc un gouvernement schizophrène,  malheureux pour la France, et pour le Président celui de la dernière valse.

 

 

 

Roger Franchino

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19 mars 2014 3 19 /03 /mars /2014 23:50

Le referendum du 17 mars sur le rattachement de la Crimée en dépit des vociférations occidentales confirme  donc le  grand retour de la Russie  déjà perceptible de façon croissante dans les affaires de l’Iran et de la Syrie.

 

L’Occident s’en alarme comme s’il fallait s’attendre à un retour de l’URSS  alors  que  c’est la Russie éternelle qui renait des cendres  où l’avait entrainée pendant 70 ans un régime exécrable.

«  la Russie absorbera le communisme comme le buvard boit l’encre » disait De Gaulle.

 

La Russie aujourd’hui est la 9ème économie mondiale, avec 145 millions d’habitants sur une superficie égale à 30 fois la France, et, membre du Conseil de Sécurité, elle reste la seconde puissance nucléaire derrière les USA.Naturellement, compte tenu de cela et de son Histoire millénaire , elle aspire à retrouver la place qui fut la sienne sous l’Empire ou du temps de l’URSS.

 

Faut- il s’en étonner ?Faut-il s’en inquiéter ?

 

Sur l’affaire de l’Ukraine d’abord.

 

Certes l’Ukraine est un pays indépendant depuis la fin de l’URSS, même si beaucoup de Russes et une part significative des Ukrainiens acceptent cette situation à contre cœur puisque c’est  à Kiev qu’est né en 862 le premier état organisé «  Rus’ de Kiev » et puisque l’Ukraine a été intégrée tout comme la Crimée dans l’empire russe par  Catherine II de Russie entre 1762 et 1796.

Histoire ancienne  et convulsive certes  comme l’a si bien démontré voici longtemps déjà Mme Hélène Carrère d’Encausse  dans « l’Empire Eclaté » prophétisant la chute de l’URSS.

 

Histoire moderne aussi, puisque depuis toujours la Russie n’a de cesse de se ménager l’accès aux mers chaudes qu’elle détient depuis longtemps grâce à Sébastopol, et qu’évidemment elle ne saurait l'abandonner au bénéfice d’une Ukraine qui ouvrirait cette base aux navires de l’Otan.

 

Histoire contemporaine enfin de la Russie nouvelle qui , quelles que soient ses oligarchies et ses réflexes héritées d’un passé récent, est un pays qui aspire profondément au développement économique c’est-à-dire  à la paix dans le cadre d’ une coopération équilibrée avec ses voisins.

C’est ainsi que l’Europe , l’Allemagne en premier, la France , l’Italie, la Grande Bretagne ensuite,  ont développé extrêmement rapidement leurs échanges et  investissements avec cet immense marché qui les approvisionne principalement en matières premières et en énergie.

La Russie n’est plus l’URSS autarcique, ni l’ennemi idéologique  du système économique occidental !

 

Dès lors le passé comme  le bon sens et l’avenir  auraient dû retenir l’Occident, de Washington à Bruxelles, de laisser leurs boute feux  atlantistes aller agiter jusque sous les fenêtres de Moscou le drapeau de l’Alliance Atlantique via l’Otan et sa succursale économique qu’est devenue l’UE.

 

La Russie est une nation, un  continent, un grand peuple fier  doté d’une conscience  ancienne qui est en train de retrouver le monde libéral à son rythme, un pays  pas plus impérialiste que ses principaux concurrents américain ou chinois, mais soucieux de tenir son rang dans un monde qui ne soit plus livré à la seule Pax Americana.

 

Il convient donc que l’Occident ultra fasse son aggiornamento  de la paix Mac Do, prenne acte que le monde  change et que dans les prochains équilibres, notamment face à une Chine superpuissance, il faudra compter avec la Russie et peut être même sur elle.

 

En particulier, il est temps que cessent de donner des leçons de droit international ceux en Europe et aux USA qui ont laissé l’Allemagne financer la déstabilisation de la Yougoslavie, allumer  la guerre civile et l’éclatement du pays en reconnaissant le 23 décembre  1991 la sécession de la Croatie et de la Slovénie, sans d’ailleurs que Mitterand  soit  consulté par Kohl ni  même qu’ensuite il s’y oppose. Pire, la Commission Badinter de la Communauté Européenne lui donnera l’apparence de la légalité .

Enfin la sécession du Kosovo en 2008 qui  parachève la disparition de la Yougoslavie  a été instrumentée et avalisée sans sourciller par les grands pays occidentaux au premier rang desquels les USA et la France de Sarkozy.

 

La France justement, dans cette affaire en Ukraine, aveuglée qu’elle est par son atlantisme militant et sa soumission à une Europe allemande travestie en rêve fédéraliste, ne sait pas prendre le parti que son Histoire et ses intérêts lui dictent.

 

Sauf exception napoléonienne, la Russie a généralement été notre alliée, assurant à l’autre bout du continent un contrepoids  efficace dans les épreuves  que nous avons  traversées.

Et l’on ne peut nier que le capitalisme ultra libéral anglo saxon a trouvé dans l’existence de la defunte URSS motif à modérer ses ardeurs jusqu’au début des années 90 qui marquèrent l’essor de ses excès, que ce soit ceux de la finance et de la dérégulation, de la mondialisation et des délocalisations, ou  de l’affaiblissement des Etats.

 

C’est ce qu’avaient compris De Gaulle et Pompidou qui, tout en condamnant le régime soviétique, voyaient bien que l’intérêt de la France et d’une Europe en paix,  ambitieuses donc souveraines, passait par le juste équilibre entre la Russie et les USA comme l’y incite la géographie et non par l’alignement en supplétifs aveugles de l’un ou de  l’autre.

 

Tenir le juste milieu, tendre la main à la Russie en lui ouvrant largement la porte d’une coopération économique tout autant qu’aux autres républiques indépendantes de l’ex URSS sans tenter de les enrôler dans l’UE et l’Otan,  en contrepartie du respect des frontières  reconnues, voilà ce que le bon sens dicte à l’Europe , voilà ce qui s’impose de toutes manières à la Russie, et voilà le chemin que devrait montrer la France .

 

Etre le partenaire qui peut entendre l’un  et se faire comprendre de l’autre,  voilà le rôle que son Histoire propre assigne évidemment à la France   tant que sa voix a encore quelque résonance dans le monde et particulièrement sur ce continent européen où rien ne peut se faire sans-elle pour autant qu’elle le fasse savoir.

 

Cela évidemment ne peut s’accommoder des intérêts à courte vue de l’oligarchie atlantiste qui truffe nos palais et ceux de Bruxelles et décrie bruyamment ses compères oligarques de l’Est  tout en  se régalant à leurs tables  à  Courchevel,  Cannes , ou  Londres.

 

La France est absente aujourd hui , mais le retour de la Russie nous montre à nous Français qu’un vent du renouveau est possible .

 

Roger Franchino

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4 mars 2014 2 04 /03 /mars /2014 18:06

Dans une Europe qui semblait relativement  apaisée, en dépit de la crise économique, depuis que la chute de l’URSS et le recentrage asiatique des USA  ont déplacé le centre des confrontations, voici que ressurgit le fantôme de la guerre froide.

 

D’un côté l’Ukraine qui n’a pas su ou pu gérer son indépendance récente pour donner à son peuple les moyens du développement et, comme la plupart des anciennes républiques de l’URSS défunte de l’Ouzbékistan à la Biélorussie ou à la Géorgie, s’est mise entre les mains d’oligarques corrompus qui ont pillé leur pays pour acquérir de somptueuses demeures sur la Côte d’Azur, inonder la City et les paradis fiscaux de capitaux à blanchir, ou briller à Courchevel.

L’Ukraine, grenier à blé autrefois convoité de l’Empire russe, industrialisée au XX ème siècle,  est en faillite virtuelle avec 35 milliards $ de dettes.

 

De l’autre, la Russie contemporaine qui reste une grande nation, et ne se résout pas à faire le deuil de sa grandeur passée , ni au Moyen orient comme elle en a administrée une cinglante preuve en Syrie, ni dans le monde comme en atteste la croissance annuelle de 25% de ses budgets militaires.

De là provient évidemment qu’elle ne saurait renoncer  à son pré carré dont fait partie l’Ukraine pas plus qu’elle ne renonça à la Géorgie en 2008, et de là vient naturellement qu’elle n’abandonnera jamais son libre accès à la Méditerranée et à l’Océan Indien  grâce à sa flotte mouillée en  Crimée devenue russe en 1783.

 

A première vue , cela pourrait avoir  l’apparence d’un conflit régional, ou l’un voudrait se libérer de l’emprise séculaire d’un voisin encombrant et l’autre, au contraire, tenterait de perpétuer sa suzeraineté quitte à assurer pour un temps les fins de mois.

 

Mais voilà ! Les USA par la voie de leur bras armé ( l’Otan)  et de leur bras économique ( l’UE) n’ont de cesse de pousser leurs pions en Europe de l’Est en tentant de rallier la Géorgie, la Biélorussie et l’Ukraine.

D’un côté il tentent d’étendre leur alliance militaire jusque dans la cour et les ex appartements de la Russie, de l’autre ils attendent que leurs alliés européens, en  dociles supplétifs, accueillent dans l’UE et bien sûr à leurs frais ces nouveaux venus qu’il conviendra de perfuser de subventions prélevées sur les contribuables français, allemands, britanniques, italiens ou belges.

 

Tout cela se ferait bien entendu au nom de la démocratie et du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes !

 

Qui ne voit  donc que pour Moscou, il s’agit d’une provocation inacceptable ? Voit-on Washington accepter un pacte militaire et économique entre la Russie et le Canada ou le Mexique ?

 

Qui ne voit que l’Occident accueille depuis des décennies  dans ses  banques,  et sans rechigner, les fonds de Mr Ianoukovitch et de ses semblables ?Qu’attend il pour les saisir plutôt que d’envoyer le FMI  à Kiev ?

Sans doute serait ce un odieux interventionnisme étatique dans un monde ou la régulation est devenue une insanité!

 

Qui ne voit plus fondamentalement , particulièrement en Europe, que notre continent n’a rien à gagner, ni aujourd hui ni demain à humilier l'âme russe ?

Les dirigeants occidentaux devraient faire leur la sagesse asiatique qui veut que dans l’ennemi d’hier il y a toujours le germe  d’un partenaire pour demain.

 

Dès lors, l’Europe, comme cela semblerait être d’ailleurs  l’inclination allemande, serait bien inspirée d’affirmer haut et fort qu’elle ne souhaite pas que l’Otan s’étende au-delà de ce qu’elle est, pas plus que l’UE qui a tant de mal à s’organiser.

Forte de cette attitude de bon sens et équilibrée, elle pourrait rallier Mr Poutine à une forme de libre échange de l’Atlantique à l’Oural englobant aussi bien la Russie que ses ex dépendances, sans autre ambition que la coopération économique et un développement  commun dans le respect des intérêts géopolitiques de chacun.

Dans ce contexte, l’Ukraine pourrait espérer se redresser avec le temps, les Russes n’ayant plus de motif à dépêcher leurs chars dans un pays que l’Occident ne menacerait plus d’enrôler.

 

Même les Américains, dont quelques-uns connaissent peut être la géographie et l’Histoire,  pourraient trouver avantage à cette issue d’autant que demain, la Russie pourrait bien être un allié de poids au Nord d’une Chine dont la puissance et le souvenir des humiliations passées attise les appétits…singulière illustration des tragiques conséquences de l’humiliation des nations.

 

Pour cela cependant , il faudrait une Europe qui soit européenne et chacun sait que cela n’est  possible que si la France est la France…or la France du renoncement que Sarkozy réintégra indument dans l’Otan et que Hollande noie dans un magma atlantique et fédéraliste n’est plus la France depuis longtemps

 

Dans ces conditions d’autres arsouilles dorées , d’inspiration nazie comme le parti Svoboda, continueront de prospérer à l’Est tandis que d’autres, plutôt  tendance Tea party, feront la loi à l’Ouest, et que le peuple ukrainien sera européen à la mesure des subventions qu’il espérera soutirer à celles de Bruxelles.

 

Leçon d’indépendance à retrouver?…bientôt l’occasion se présentera à nouveau !

 

Roger Franchino

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8 janvier 2014 3 08 /01 /janvier /2014 01:24

2013 a été, comme il fallait s’y attendre, l’année des désillusions pour les Français  dans un pays englué dans la récession, soumis  à l’étranger, menacé par les corporatismes et les factieux de tous crins.

 

Jamais depuis 1940 l’incompétence  kafkaïenne  et l’idéologie laxiste d’un groupe n’a été autant  responsable de l’abaissement du pays et du délitement de la société.

 

Tandis que notre gouvernement accumulait  bourdes, contradictions, renoncements,  mensonges, racket des forces vives  du pays au profit d’un clientélisme misérabiliste, et s’invectivait avec une opposition falote  sans mémoire ni espoir,  l’Allemagne se ramassait dans une grande coalition  pour   dessiner demain une Europe encore plus germanique .

 

D’un côté du Rhin , on s’emploie à inverser le cours de l’Histoire, de l’autre on bricole la courbe du chômage à coup d’emplois  soviétiques.

 

Quand « Moi Président… »  prétend, entre dinde et champagne, découvrir opportunément  l’entreprise après l’avoir criblée de taxes et règlements, c’est  « Moi Ubu… » qui devrait  quitter le trône !

 

Mais cela suffirait  il à retrouver l’élan ,l’antidote à la langueur qui ronge les Français et le pays  ?

 

Chacun voit bien que la déroute de l’Education Nationale,  le développement de l’insécurité, la domination des égoïsmes corporatistes , des féodalités bleu, blanches ou rouges, le désarroi des mœurs, la mésentente sociale, témoignent d’un mal profond qui ne saurait être traité par  quelque potion  car il puise ses racines dans un long et continu dévoiement des esprits.

 

Comment peut-on tolérer que l’éducation du même nombre d’enfants qu’en Allemagne et en Grande Bretagne coûte 30 milliards € /an ( quasiment le budget de la Défense !) de plus en France pour des résultats inférieurs et continuer de recruter des enseignants par ailleurs prolétarisés?

 

Comment  croire un gouvernement schizophrène où l’un prétend  lutter contre la délinquance alors que la majorité qui le soutient saisit chaque occasion de battre en brèche les remparts de la société : immigration incontrôlée, déni de l’autorité des parents et des maitres, laxisme judiciaire ?   

 

Comment consentir qu’il  faille 150 milliards de plus par an en France pour administrer 20 millions d’habitants de moins qu’en Allemagne avec un millefeuille administratif qui ne cesse d’embellir et dans le même temps déclarer cyniquement que l’ Etat est « trop lourd, trop lent, trop cher » ?

 

Quelle déviation du bon sens conduit à dénigrer celui qui réussit et à surprotéger celui qui n’accomplit rien, à exposer  et surtaxer ceux qui risquent pour créer des richesses et à privilégier ceux qui vivent dans le confort de l’emploi à vie ?

 

Quel narcissisme culturel détermine les syndicats à refuser de participer à la gestion des entreprises au nom d’ images d’Epinal  révolues, et beaucoup de dirigeants à écarter une fructueuse cogestion pour  les délices de leurs désuètes cours de Versailles?

 

Quelle psychopathie unique au monde  affecte ces beaux esprits nantis qui haïssent tant leur pays qu’il n’ont d’autre ambition que de le diluer dans un multiculturalisme du néant et dans l’utopie supranationale ?

 

En vérité notre pays se meurt de l’affaissement des esprits, lequel remonte à 1968 et suivantes, quand l’individualisme égoïste  et jouisseur, le renoncement à l’effort et au travail , le rejet de toute autorité  parce qu’elle rappelle qu’à côté des droits il y a des devoirs , se sont diffusés avec la complicité de tous les pouvoirs issus de cette génération de babas devenus bobos.

 

Sachons le bien ! Il n’ y aura pas de redressement du pays,  de retour à la prospérité, et au bien-être social tant que les Français n’auront pas accompli leur révolution culturelle !

 

L’éducation  ne va pas sans implication et  sans  autorité des parents et des maitres qui  en enseignant les droits et les devoirs, le goût de l’effort et du travail, mettront les enfants à  l’abri de l’échec scolaire , de l’hyper individualisme, et de la délinquance.

 

La société  se doit  de protéger  ceux que les aléas de la vie meurtrit ou que l’âge éloigne du monde actif , mais ne saurait mutualiser l’assistance à tout ce qui réclame , geint, vitupère et  représente une valeur retranchée.

 

Les vrais héros sont ceux qui imaginent, créent, prennent des risques personnels et réussissent car ils contribuent à la prospérité de tous. C’est une espèce à encourager, à favoriser, tout au contraire de celle qui jouit du confort de protections statutaires petites ou grandes. Kennedy dit un jour  «  Demandez-vous ce que vous pouvez faire pour votre pays et non ce que votre pays peut faire pour vous ! »

 

Il n’ y a pas de réussite durable qui soit solitaire ! De la provient que chacun doit être associé  là où il travaille et là où il vit à un destin commun. De l’union des intelligences et des savoirs , de la responsabilité et de la mobilisation des ardeurs de chacun, de la négociation plutôt que du conflit  nait l’accomplissement des projets.

 

Il n’ y a pas de place pour le laxisme et l’irresponsabilité tous deux mamelles des gaspillages, des magouilles, et de la délinquance. Que chacun assume ses actes individuellement , et que la justice applique la loi avec rigueur.

 

Les Nations sont et resteront encore longtemps le point d’ancrage des sociétés dans un monde divisé par les cultures et les intérêts. Par-delà  les clivages idéologiques  c’est autour d’elle que doivent se rassembler les Français lorsqu’elle est en péril car elle reste le rempart de nos libertés et de notre génie propre. Cessons les guerres civiles dès lors que c’est du salut qu’il s’agit et unissons nos forces  pour redevenir la grande Nation que nous sommes capables d’être. Soyons fiers de notre passé et intransigeants sur notre futur.

 

Bonne année !

 

Roger Franchino

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4 novembre 2013 1 04 /11 /novembre /2013 18:23

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Le 2 Novembre se sont réunis à Paris 64 adhérents du Club d’entrepreneurs  France-Rebelle, avec la  participation de Messieurs Formentini et Reiff  tous deux entrepreneurs et engagés dans la vie politique en Italie et Allemagne.

 

Commentant la situation  de son pays, Mr Formentini a exposé que l’Italie du Nord , pour la première fois atteinte  depuis la fin des années 50  par un chômage  supérieur à 10% aggravé par les politiques restrictives et la taxation massive décrétées par Mr Letta, digne successeur de Monti ,avait vu depuis 4 ans le taux de faillite des petites entreprises  exploser du fait d’un marché atone, d’ un système bancaire incapable d’assurer les financements et d’une monnaie surévaluée.

 

Mr Reiff, industriel du Bade Wurtemberg, s’est inquiété des déséquilibres créés par une monnaie dont il considère que, si elle a surtout servi les intérêts allemands dans un premier temps, elle est désormais en passe de se retourner contre l’Allemagne en  faisant de son pays , volens nolens, le prêteur en dernier ressort de l’Europe du Sud, alors que ses charges vont exploser pour faire face à une démographie vieillissante et aux limites du « Standort  Deutschland » ( fabrication en Allemagne) avec  des coûts  de sous-traitance  en Europe Centrale qui  augmentent trop rapidement. Il s'inquiète également de l'état réel des banques allemandes compte tenu des opérations menées dans les filiales ouvertes à l'étranger , dans des territoires sans régulation.

 

Du côté français, l’estimation du Trésor selon laquelle 10% de baisse de l’euro permettrait le gain de 150 000 emplois nous est parue bien conservatrice à l’aune de nos entreprises représentées qui estiment que leur marge moyenne est de l’ordre de 26% contre 42% en Allemagne et même 31% en Italie ! En France, l'autre grande préoccupation provient de l'hystérie fiscale d'un gouvernement aux abois.

 

Pour tous, l’Europe est devenue une terre de déclin, dans laquelle les intérêts mal compris de chaque nation ont abouti à une créature virtuelle, l'UE, qui ne pèse pas du poids qui devrait être le sien face aux grands enjeux  politiques, économiques,  et environnementaux de notre siècle, tandis qu'elle sert les intérêts d’une caste technocratique soumise à un capitalisme financier  extrêmement dangereux.

 

Pour corriger le système, le retour à la coopération des Nations européennes plutôt qu’à une fusion utopique, et le rétablissement d'Etats organisés efficacement, sont de toute évidence, la clef de voute du redressement.

De ce point de vue, il a été considéré que la confiance ne pouvait être accordée aux politiciens de profession qui en France comme ailleurs ont conduit l’Europe à l’échec et les Etats à la faillite, ni aux technocrates qui occupent  les allées du pouvoir sans avoir jamais été confrontés aux réalités de l’entreprise, reconnue ici comme la seule créatrice de richesse, c’est-à-dire d’emplois réels.

 

Œuvrer pour une autre pratique de l’euro et un renouvellement profond du personnel politique à l’aune de ce qu’il fait plutôt que de ce qu’il dit, seront les axes du club France Rebelle lors des prochaines échéances en France, comme s'y emploient nos invités dans leurs pays respectifs.

 

A tous merci!

 

Communiqué France-Rebelle

 

 

 

 

 

 

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  • Roger Franchino
  • Diplômé EM Lyon, MBA York, 30 ans de carrière internationale en Europe, Asie, Amériques, comme cadre dirigeant /directeur général  dans des multinationales ou des PMI .
Président Club de pensée France Rebelle
  • Diplômé EM Lyon, MBA York, 30 ans de carrière internationale en Europe, Asie, Amériques, comme cadre dirigeant /directeur général dans des multinationales ou des PMI . Président Club de pensée France Rebelle

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